Comorbité migraine et endométriose
La céphalée, un trouble à prédominance « féminine »
La migraine
La migraine est presque trois fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes (17% c/ 6 %). Son incidence sur la vie quotidienne des personnes menstruées est deux fois plus élevée (43% c/ 18 %).
Jusqu’à la puberté, la migraine affecte les deux sexes de manière égale. Après la ménarche, la prévalence de la migraine augmente chez les femmes.
Les menstruations, la grossesse, la ménopause, les contraceptifs hormonaux et les traitements de substitution hormonale (THS) influencent l’apparition de la migraine. Le cycle reproductif des personnes menstruées est régulé par l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, par la libération d’œstrogènes et de progestérone. Les variations des taux de ces hormones régulent le cycle menstruel, la grossesse, la puerpéralité et la ménopause
La migraine débute généralement après les ménarches. Elle survient plus fréquemment les jours précédents ou suivants les menstruations, et s’améliore pendant la grossesse et la ménopause.
(Sources : Lance JW. Mécanisme et prise en charge des céphalées. 4e édition. Londres : Butterworth Scientific ; 1982 / Welch KMA, Darnely D, Simkins RT. Le rôle des œstrogènes dans la migraine : revue et hypothèses. Céphalalgie. 1984 / Dennerstein L, Laby B, Burrows GD, Hyman GJ. Céphalées et traitement hormonal. Céphalées. 1978)
Les menstruations
Les menstruations peuvent être liées à la survenue de crises de migraine. C’est ce qu’on appelle la migraine menstruelle ( MM). Elle est plus développée chez les personnes atteintes d’endométriose, de SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ou d’un SPM (syndrome pré-mensruel).
Selon certaines études, les crises de MM peuvent s’accompagner de nausées et de vomissements. Elles peuvent durer longtemps. Ces crises sont sévères et moins sensibles aux traitements classiques. Les MM sont la cause d’une grande invalidité et sont un véritable handicap.
La ménopause
Au cours de la pré-ménopause, certaines personnes menstruées peuvent connaître une aggravation des crises de migraine. La post-ménopause est généralement associée à un répit. La ménopause naturelle est associée à une prévalence plus faible de migraine que la ménopause chirurgicale ou chimique.
La migraine hormonale, qu’est-ce que c’est ?
Qu’est-ce qu’une migraine hormonale et combien de temps dure-t-elle ?
Les migraines hormonales, aussi appelée migraines cataméniales, concerneraient 20 à 25% des personnes menstruées. Ce sont des crises migraineuses survenant entre les deux derniers jours du cycle et les trois premiers jours de règles. La plupart du temps, il existe un terrain propice aux migraines chez ces personnes. Les crises sont accentuées lors des menstruations.
Les migraines hormonales sont liées à la chute du taux d’œstradiol. Elles cessent donc généralement à la fin des règles. Ces migraines surviennent généralement tous les mois et impactent fortement le quotidien des patient.es.
Quelles sont les causes des migraines hormonales ?
Les mécanismes impliqués dans la survenue des migraines sont complexes. Ils font l’objet de nombreuses recherches depuis plusieurs décennies. Les migraines hormonales semblent liées à une excitabilité neuronale anormale, influencées par de nombreux facteurs (génétiques, hormonaux, environnementaux, etc).
La chute des oestrogènes
Dans la migraine hormonale, la chute brutale des oestrogènes en période prémenstruelle est un facteur déclenchant. Durant le cycle menstruel, les oestrogènes chutent au moment de l’ovulation, puis à la fin du cycle, juste avant le déclenchement des menstruations. C’est cette chute hormonale qui favorise l’apparition de migraines.
L’inflammation
L’inflammation est une réaction naturelle du système immunitaire. Elle est déclenchée par une agression (une blessure, une infection virale ou bactérienne, une brûlure, une lésion etc).
Ce mécanisme s’accompagne souvent de douleurs, de rougeurs, de gonflements et/ou de sensations de chaleur.
Au moment des règles, l’organisme libère une grande quantité de prostaglandines afin de favoriser les contractions de l’utérus et évacuer le sang menstruel. Ces substances inflammatoires sont plus élevées chez les personnes menstruées qui souffrent de dysménorrhées, ou d’un déséquilibre oestrogènes/progestérone. Cet état inflammatoire participe à la survenue des migraines cataméniales.
La progestérone
La progestérone possède des effets anti-inflammatoires, et contrebalance les effets néfastes des oestrogènes. Les personnes menstruées qui ne fabriquent pas assez de progestérone en phase post-ovulatoire par rapport au taux d’oestrogènes, sont prédisposées au syndrome prémenstruel, aux dysménorrhées, et aux migraines hormonales.
Migraines de privation et pilule oestroprogestative (pilule combinée)
Les migraines se déclenchent généralement pendant la semaine de pause (ou de prise de comprimés placebo), au moment des hémorragies de privation. On parle alors de migraines de privation.
Bon à savoir :
La migraine avec aura est une contre-indication à utiliser la pilule oestroprogestative en raison d’un risque accru d’accident vasculaire cérébral. Il en est de même pour les traitements substitutifs à base d’œstrogènes.
Diagnostiquer la migraine cataméniale
Lorsque les migraines se calent sur les périodes de chute hormonale, le médecin peut conclure à une migraine cataméniale. Dans certains cas, il peut recommander un examen neurologique approfondi pour confirmer le diagnostic.
Selon l’International Headache Society, le diagnostic d’une migraine répond aux critères suivants :
- Crises de céphalées durant de 4 à 72 h
- Céphalées unilatérales, pulsatilles, modérées ou sévères
- Aggravation des céphalées par les activités du quotidien
- Nausées, vomissements, photophobie, phonophobie
Selon l’Inserm, il n’existe pas encore à ce jour de traitement médical curatif des migraines cataméniales. Il est possible de se faire prescrire des médicaments anti-symptomatiques. Ils sont destinés à soulager ponctuellement les symptômes. Des traitements de fond peuvent aider à diminuer la fréquence des crises, mais ils peuvent comporter des effets secondaires.
Similitudes entre céphalées et endométriose
Des similitudes cliniques et épidémiologiques
Céphalées et endométriose présentent certaines similitudes dans leurs caractéristiques cliniques et épidémiologiques. Ces deux pathologies sont probablement dues à l’influence des hormones féminines.
Des études épidémiologiques indiquent une comorbidité entre migraine et endométriose. Ces deux pathologies partagent ainsi des caractéristiques cliniques et épidémiologiques.
Selon la science et la recherche, la relation entre céphalées et endométriose suggère une relation avec les hormones. La migraine est plus fréquente chez les personnes menstruées. Elle débute souvent à l’âge des premières règles et semble s’améliorer à la ménopause.
Les études sur la comorbidité entre céphalées et endométriose
Étude de 1975
La première étude suggérant la comorbidité entre migraine et endométriose est publiée en 1975 :
« Avant une opération pour des douleurs pelviennes, on a demandé à 125 femmes si elles avaient des céphalées pendant leurs règles. Celles qui pendant l’opération ont prouvé qu’elles souffraient d’endométriose externe ont eu significativement plus de céphalées. »
(Source : Tervila L., Marttila P., Les maux de tête comme symptôme d’endométriose externe ; Ann Chir Gynaecol Fenn. 1975)
Étude de cas-témoins « endométriose et migraine »
Dans une autre étude cas-témoins, l’endométriose était plus fréquente chez les migraineuses que chez les patient.es témoins sans céphalées (22% c/ 9,6 %) :
« Parmi les femmes souffrant de migraines, les céphalées se produisaient plus souvent chez celles atteintes d’endométriose. L’invalidité liée aux céphalées était également plus élevée chez les migraineuses atteintes d’endométriose. Le groupe souffrant de migraine et d’endométriose présentait davantage de comorbidités (dysménorrhée, métrorragie et infertilité). Il présentait également davantage de dépression, d’anxiété, de syndrome du côlon irritable, de fibromyalgie, de syndrome de fatigue chronique et de cystite interstitielle. Les migraineuses présentaient plus souvent des symptômes de trouble dysphorique prémenstruel. Ces observations sont conformes avec les résultats d’une autre étude montrant une corrélation positive entre la gravité des maux de tête et le syndrome prémenstruel (SPM). Les données ont indiqué que les symptômes du SPM étaient aggravés par la présence de maux de tête. »
Une autre étude cas-témoins a démontré une prévalence plus élevée de céphalées chez les 133 femmes atteintes d’endométriose que chez 166 patientes témoins (63,9% c/ contre 36,1%) :
« Cette différence ne concernait que la migraine (38,3% c/ contre 15,2%). La migraine avec aura était plus marquée (13,5% c/ 1,2%). »
(Source : Ferrero S, Pretta S, Bertoldi S, Anserini P, Remorgida V, Del Sette M, Gandolfo C, Ragni N. Augmentation de la fréquence des migraines chez les femmes atteintes d’endométriose. Hum Reprod. 2004)
Un nombre croissant de recherches consolident les liens hormonaux et neurochimiques entre migraines et endométriose
Migraines et endométriose : quel est le lien ?
Une étude publiée dans Fertility and Sterility révèle que les adolescent.es atteint.es d’endométriose sont plus susceptibles de souffrir de migraines que celleux qui n’en souffrent pas (69% c/ 30 %). Il ressort que les participant.es atteint.es à la fois d’endométriose et de migraines souffrent davantage de dysménorrhée.
Facteurs hormonaux possibles
L’endométriose et les migraines ont des similitudes :
Ces deux pathologies semblent toucher des groupes d’âge similaires. Les personnes menstruées sont généralement plus touchées par les céphalées.
Ces résultats suggèrent le rôle important des hormones dans la survenue des migraines, en particulier, celui de la progestérone et des œstrogènes. Ces deux hormones influencent à la fois les migraine et l’endométriose.
Selon la revue Current Pain and Headache Reports :
« Environ la moitié des personnes menstruées souffrant de migraines déclarent une augmentation de la fréquence de leurs migraines pendant leurs règles. Ce phénomène serait provoqué par la chute brutale des œstrogènes à la fin de la phase lutéale du cycle menstruel. De plus, les premières règles précoces semblent constituer un facteur de risque pour les migraines et l’endométriose. »
Dans une autre étude, les chercheureuses ont montré que la prévalence des migraines était significativement plus élevée chez les patientes atteintes d’endométriose.
Prostaglandines et oxide nitrique (ON)
L’endométriose est associée à une augmentation significative de la production de prostaglandines.
Les chercheureuses pensent que les prostaglandines affectent la transmission de la douleur et favorisent l’apparation des migraines. L‘oxide nitrique (ON) aide à réguler le flux sanguin dans le cerveau. Elle semblerait être impliquée à la fois dans les maux de tête et l’endométriose.
L’augmentation de la sensibilité pourrait constituer un lien entre endométriose et céphalée. Cet effet serait accentué par les prostaglandines ou l’ON.
« Les prostaglandines jouraient un rôle dans la transmission de la douleur et les céphalées migraineuses en diminuant la transmission noradrénergique, en sensibilisant les nocicepteurs et en favorisant l’inflammation neurogène. »
On pourrait également envisager la possibilité inverse. « La migraine pourrait d’une manière ou d’une autre provoquer l’endométriose ou du moins rendre sa détection plus probable. Il a été démontré que les migraineux.ses ont un seuil de tolérance à la douleur plus bas. Cela signifierait que les personnes souffrant de céphalées souffriront davantage si elles développent une endométriose. Cela augmenterait la probabilité que l’endométriose soit diagnostiquée. »
Attention :
Ces deux théories liées aux prostaglandines et à l’oxide nitrique n’ont pas été validées par la médecine par manque de preuves scientifiques.
Les différentes études sur la migraine et l’endométriose
Premières études : 1988/2004
Étude italienne, revue Human Reproduction : « les personnes souffrant d’endométriose seraient plus fréquemment migraineuses »
Différentes études suggèrent que les maux de tête affectent plus fréquemment les personnes menstruées souffrant d’endométriose et/ou d’adénomyose.
Cette analyse est la première à se fonder sur les critères diagnostiques définis en 1988 par l’International Headache Society (IHS). Ces derniers constituent la référence pour la classification des différents types de maux de tête.
Le Dr Simone Ferrero et l’université de Gênes ont comparé la fréquence et les caractéristiques des céphalées affectant 133 personnes souffrant d’endométriose et 166 personnes menstruées « contrôle ». L’ensemble des participant.es a été interrogé par un neurologue. Il a posé un diagnostic en se fondant sur les critères de l’IHS.
D’après les observations du neurologue, « la proportion de migraineux.ses s’est montrée plus de deux fois plus élevée chez les « femmes » présentant une endométriose (38,3%). Cette différence s’est avérée encore plus marquée pour la migraine avec aura.«
La migraine apparaît plus précocement chez les « jeunes femmes » atteintes d’endométriose : « environ cinq ans plus tôt que chez celles non sujettes à cette affection. »
Pour les chercheureuses italien.nes, les gynécologues devraient systématiquement demander à leurs patientes présentant une endométriose, si elles souffrent de maux de tête. Tous.tes celleux répondant par l’affirmative devraient se voir conseiller une consultation neurologique.
« Les gynécologues doivent systématiquement rechercher les antécédents de céphalées chez leurs patientes ayant une endométriose (avérée ou suspectée), et les orienter le cas échéant vers un neurologue qui pourra poser le diagnostic éventuel de migraine. »
Le Dr Simone Ferrero estime, , que « ces deux pathologies associées (endométriose et migraine) pourraient affecter près de deux femmes sur cent en âge de procréer. »
Comme l’endométriose, la migraine reste une maladie sous-diagnostiquée et mal prise en charge. Il est donc primordial que les gynécologues participent à l’identification des malades souffrant de céphalées.
(Source : Communiqué du Dr. Simone Ferrero, revue Human Reproduction, édition accélérée en ligne, 28 octobre 2004)
Étude réalisée entre 2012 et 2016 : adolescentes ayant reçu un diagnotic chirurgical d’endométriose
Prévalence des migraines chez les adolescent.es atteint.es d’endométriose confirmée chirurgicalement
Étude transversale, « The Women’s Health Study : From Adolescence to Adulthood, cohorte longitudinale, Centre de Boston pour l’endométriose » :
L’ étude porte sur des adolescent.es recruté.es entre novembre 2012 et 2016. Ce groupe de cas comprend des adolescent.es ayant reçu un diagnostic chirurgical d’endométriose. Le groupe témoin comprend des adolescent.es sans endométriose.
Un questionnaire de santé en ligne est complété par les adolescent.es recruté.es. Il concerne les antécédents médicaux, le mode de vie, la prise de médicaments, les données anthropométriques, l’expérience des symptômes et les traitements. Le diagnostic de migraine a été autodéclaré. La douleur migraineuse et la gravité de la douleur pelvienne sont évaluées à l’aide d’une échelle d’évaluation numérique de 11 points. La douleur pelvienne cyclique est catégorisée.
Les résultats
« Les adolescent.es atteint.es d’endométriose sont plus susceptibles de souffrir de migraines (69,3 % c/ 30,7%) que celles sans endométriose. Pour chaque augmentation d’un point sur l’échelle numérique d’évaluation de la migraine, la probabilité d’endométriose augmente de 22 %. Parmi les personnes atteintes d’endométriose, l’âge de la ménarche était inversement associé à la probabilité de migraines. Les participant.es atteint.es d’endométriose et de migraines ont plus de dysménorrhée que celles sans migraines. »
Les conclusions
« Il existe une relation linéaire entre la gravité de la douleur migraineuse et le risque d’endométriose. Cela suggère une sensibilité accrue à la douleur chez les adolescent.es atteint.es d’endométriose. En raison de cette forte corrélation, les patientes qui présentent l’une ou l’autre de ces pathologies doivent faire l’objet d’un dépistage de comorbidité afin de maximiser les bénéfices des soins. »
Étude réalisée entre 2017 et 2021 : lien migraine / endométriose
La migraine chez les personnes menstruées, plus prévalente en cas d’endométriose, surtout combinée à une adénomyose
Selon une étude chinoise consacrée au lien entre la migraine et l’endométriose, il ressort qu’il existe « un lien étroit entre la migraine et l’endométriose ».
« Les femmes qui souffrent de céphalées migraineuses présentent plus fréquemment une forme grave d’endométriose, en particulier lorsque celle-ci se manifeste en combinaison avec une adénomyose ». Les hormones féminines et l’inflammation chronique endométriosique jouent un rôle important dans la survenue de migraines chez les personnes menstruées. »
Cette étude a réalisée entre septembre 2017 et janvier 2021. Elle porte sur 167 patient.es souffrant d’une endométriose confirmée par chirurgie.
Le groupe contrôle se compose de 190 patient.es atteint.es d’autres maladies gynécologiques bénignes. La population comporte 49 personnes menstruées atteintes à la fois d’endométriose et d’une adénomyose diagnostiquée par échographie, ainsi qu’un sous-groupe de 41 participant.es souffrant d’adénomyose sans endométriose.
Le diagnostic de migraine est posé sur la base de l’auto-rapportage. La gravité de l’endométriose est mesurée à l’aide du score révisé de l’American Society of Reproductive Medicine (score rASMR). Les possibles facteurs confondants sont l’âge, le BMI et les antécédents familiaux de migraine.
Des résultats éloquents
La prévalence de la migraine est significativement plus élevée chez les personnes souffrant d’endométriose (29,9% c/ 12,1%) et chez les participant.es atteint.es d’adénomyose (12,1% c/ 9,8%).
Dans l’ensemble de la population d’étude, les patient.es migraineux.ses présentent un risque 4.6 fois plus élevé de souffrir d’une forme sévère d’endométriose. Ce lien est beaucoup moins net pour les formes modérées d’endométriose. Il est non significatif pour les formes légères ou minimes.
Les personnes migraineuses affichent un risque d’endométriose cinq fois plus élevé que les personnes sans endométriose.
(Source : Migraine is more prevalent in advanced-stage endometriosis, especially when co-occurring with adenomyosis, Frontiers in Endocrinology, 24 January 2022, https://doi.org/10.3389/fendo.2021.814474. )
Conclusion
Endométriose et maux de tête, Lars Jacob Stovner, Karen Aegidius et Mattias Linde. Parue le 10 mai 2011 sur le site du NIH – National Library of Medecine
Dans une étude de 2006, il a été admis possible que la migraine puisse conduire à l’endométriose. Cette hypothèse est basée sur une étude portant sur 50 femmes migraineuses et 52 patientes témoins du même âge et du même sexe. L’endométriose confirmée chirurgicalement survient plus souvent dans le groupe migraineux (30 % contre 4 %). De plus, le groupe migraineux a plus souvent des antécédents de ménorragie autodéclarée (63 % contre 37 %), d’ecchymoses, de saignements rectaux et de saignements excessifs. Dans cette étude de nombreux.se patient.es du groupe migraineux souffrent d’endométriose.
(Source : Tietjen GE, Conway A, Utley C, Gunning WT, Herial NA. La migraine associée à la ménorragie et à l’endométriose. Maux de tête. 2006 ; 46 : 422-428.)
Comorbidité migraine / endométriose
La comorbidité migraine/endométriose pourrait s’expliquer par des facteurs communs. L’un de ces facteurs pourrait être l’utilisation d’œstroprogestatifs. En effet, une méta-analyse récente de 18 études montre qu’il existe un risque accru d’endométriose chez les utilisatrices actuelles et anciennes d’oestroprogestatifs.
(Source : Comité de pratique de l’American Society for Reproductive Medicine Traitement des douleurs pelviennes associées à l’endométriose. Fertil Stérile. 2008 ; 90 : S260-269).
Il est démontré que l’utilisation d’œstroprogestatifs et de THS est associée aux maux de tête.
(Sources : Vercellini P, Eskenazi B, Consonni D, Somigliana E, Parazzini F, Abbiati A, et al. Contraceptifs oraux et risque d’endométriose : revue systématique et méta-analyse. Mise à jour de reproduction Hum. 2010. Évaluation critique de la position des CO dans le traitement de l’endométriose. /Aegidius K, Zwart JA, Hagen K, Schei B, Stovner LJ. Contraceptifs oraux et prévalence accumulée des céphalées : l’étude Head-HUNT. Neurologie. 2006) .
Toutefois, cela est contredit par une autre étude de 2011. Celle-ci souligne que la comorbidité migraine/endométriose serait due à l’utilisation généralisée des hormones sans qu’il n’y ait de lien causal direct.
(Source : Somigliana E, Vercellini P, Vigano P, Abbiati A, Benaglia L, Fedele L. Endométriose et œstroprogestines : le dilemme de causalité de la poule ou de l’œuf. Fertil Stérile. 2011).
Une corrélation génétique
Une étude australienne de 2009 est réalisée dans une cohorte de 931 familles comptant au moins deux sœurs atteintes d’endométriose, en utilisant 815 paires de jumelles monozygotes indépendantes et 457 paires de jumelles dizygotes comme patientes témoins. Une corrélation génétique additive significative est trouvée et indique des influences génétiques communes. Les analyses visant à explorer la direction de la causalité indiquent une disposition génétique sous-jacente commune aux deux troubles.
(Source : Nyholt DR, Gillespie NG, Merikangas KR, Treloar SA, Martin NG, Montgomery GW. Des influences génétiques courantes sous-tendent la comorbidité de la migraine et de l’endométriose. Genet Epidémiol.)
Certaines études génétiques suggèrent que le gène du récepteur d’œstrogène joue un rôle dans la susceptibilité à la migraine. Ce récepteur est associé à l’endométriose.
(Sources : Colson NJ, Lea RA, Quinlan S, Griffiths LR. Rôle des polymorphismes de l’intron 1 Pvu II et de l’exon 4 C325G du gène du récepteur d’œstrogène 1 dans la susceptibilité à la migraine. BMC Med Genet. 2006 / Kaunisto MA, Kallela M, Hamalainen E, Kilpikari R, Havanka H, Harno H, Nissila M, Sako E, Ilmavirta M, Liukkonen J et al. Tests des variantes des gènes MTHFR et ESR1 chez 1798 individus finlandais ne permettent pas de confirmer l’association avec la migraine avec aura. Céphalalgie. 2006 / Kim SH, Choi YM, Jun JK, Kim JG, Moon SY. Le polymorphisme de répétition des dinucléotides du récepteur des œstrogènes est associé à une endométriose minime ou légère. Fertil Stérile. 2005 ; 84 (3) : 774-777. est ce que je : 10.1016/j.fertnstert.2005 / Georgiou I, Syrrou M, Bouba I, Dalkalitsis N, Paschopoulos M, Navrozoglou I, Lolis D. Association des polymorphismes des gènes des récepteurs aux œstrogènes avec l’endométriose. Fertil Stérile. 1999 )
Troubles comorbides
Il est probable que les céphalées et l’endométriose soient des troubles comorbides, même si le mécanisme de cette comorbidité n’est pas encore connu.
Il pourrait s’agir d’un facteur pathogénique commun. Une sensibilité accrue à la douleur induite par l’un des troubles pourrait rendre le diagnostic de l’autre plus probable. Certaines observations indiquent qu’une sensibilité accrue peut être liée à des similitudes dans la production d’oxide nitrique ou de prostaglandine. Comme ces deux troubles sont très répandus, il est important que le médecin qui traite l’un de ces troubles prenne l’autre en considération pour administrer un traitement optimal.
L’étude française Migraine et phénotypes d’endométriose de 2019 montre « une association significative entre migraine et endométriose ».
« En pratique clinique, les femmes en âge de procréer qui souffrent de migraine devraient être dépistées pour les critères d’endométriose afin d’améliorer le délai de diagnostic de l’endométriose et d’optimiser la prise en charge médicale et thérapeutique de cette pathologie. D’autres études épidémiologiques incluant un plus grand nombre de patientes et des recherches fondamentales sont nécessaires pour confirmer ces résultats et mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques sous-jacents à l’endométriose et à la migraine. »
Warning Alert
Des études ont montré que l’administration de contraceptifs oraux combinés aux anti-migraineux peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique. Par conséquent, chez les personnes menstruées souffrant de migraine avec aura, les médecins doivent être prudents avec la prescription de contraceptifs oraux combinés.
Les différentes formes de contraceptifs hormonaux
Les contraceptifs hormonaux peut avoir des effets différents sur la migraine. Les plus étudiés en relation avec la migraine sont les COC.
« Il existe une association bien documentée entre les COC et la migraine. Ils peuvent induire une migraine de novo chez les femmes sans antécédents de la maladie, aggraver une migraine existante ou modifier le profil d’une migraine existante (de MwA à MA) ; dans certains cas, aucun changement ne se produit avec l’utilisation de COC.
L’ aggravation de la fréquence ou de la gravité de la migraine a été signalée dans 18 à 50% des cas. L’ amélioration de la migraine a été signalée dans 3 à 35% des cas et aucun changement dans 39 à 65% des cas.
Chez les utilisateurices de COC chez lesquelles la migraine persiste, les crises sont plus susceptibles de survenir pendant la semaine sans pilule.
L’ajout d’oestradiol supplémentaire pendant la période périmenstruelle, la poursuite de l’administration de pilules hormonalement actives ou l’application transdermique prolongée sont associés à une réduction globale de la gravité et de la fréquence des migraines.
Les patient.es souffrant de MM sont sensibles à l’utilisation de COC et la réduction de la période sans pilule est associée à une réduction de la charge migraineuse. Les patient.es peuvent développer des symptômes de migraine avec aura (ou MA) pour la première fois en association avec l’initiation du traitement.
L’utilisation de contraceptifs à base de progestérone seule peut réduire le nombre de crises dans les MA et peut améliorer les symptômes d’aura chez les femmes chez qui l’apparition des MA était liée à un traitement antérieur par COC. »
Un risque accru de complications veineuses et artérielles associées aux COC (pilules contenant de fortes doses d’éthinylestradiol)
« Les risques de thromboembolie veineuse sont bien établis tandis que les risques de maladies artérielles sont plus controversés. Le risque de maladie artérielle est lié à la dose d’éthinylestradiol dans la formulation. Les données montrent que les COC à forte dose (contenant ≥ 50 μg d’éthinylestradiol) sont associés à un risque élevé d’accident vasculaire cérébral ischémique tandis que les formulations à faible dose (< 50 μg d’éthinylestradiol) sont associées à une augmentation plus faible du risque d’accident vasculaire cérébral.
Les données ne sont pas aussi claires concernant le risque d’accident vasculaire cérébral associé aux formulations de 20 μg par rapport à celles de 30 ou 35 μg.
De même, les données sont contradictoires quant à savoir si le type de progestérone influence le risque d’accident vasculaire cérébral dans les formulations à faible teneur en œstrogènes. »
Le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral ischémique
Les progestatifs de deuxième génération (l’acétate d’éthynodiol, le lévonorgestrel et la noréthistérone) sont associés à une augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral ischémique.
De nombreuses études ont signalé une augmentation des risques d’accident vasculaire cérébral chez les migraineux.ses qui utilisent des COC :
« Selon une méta-analyse des données disponibles, les femmes ayant des antécédents de migraine qui utilisent des COC ont deux à quatre fois plus de risques d’avoir un accident vasculaire cérébral ischémique que les non-utilisatrices ayant des antécédents de migraine (…). »
« Une méta-analyse récente de 9 études a révélé que le risque global d’accident vasculaire cérébral ischémique chez les femmes de moins de 45 ans souffrant de migraine était de 3.6%, et que le risque d’accident vasculaire cérébral ischémique était encore plus élevé (7.2%) chez les femmes utilisant actuellement des COC. »
Traitement de substitution hormonale
« Le THS a un effet variable sur la migraine. La plupart des femmes souffrant de céphalées signalent une amélioration ou une rémission complète de leurs céphalées, associées à l’utilisation du THS ; une minorité de femmes ne signalent aucun changement ou une aggravation de la céphalée. Le THS est associé à un risque accru de migraine. Il n’y a pas de différences significatives dans le risque de migraine chez les utilisatrices de doses cycliques ou continues d’œstrogènes. Aucune relation dose-réponse n’a été rapportée. »
« Le THS peut déclencher des crises de migraine chez les femmes sans antécédents de migraine ou peut également provoquer la réapparition de la migraine chez les femmes qui souffraient de ce trouble avant la ménopause (…). »
Des études suggèrent que les voies non orales d’administration d’œstrogènes sont plus susceptibles d’améliorer la migraine que les œstrogènes oraux.
« Le THS peut avoir des effets indésirables sur les MA. Il peut aggraver une MA préexistante ou induire une MA chez les femmes sans antécédents de la maladie. Dans ces cas, l’arrêt des œstrogènes et une prophylaxie supplémentaire contre la migraine conduisent à une amélioration ou à un arrêt complet de la migraine. »
D’autres études ont également rapporté que la MA peut se résoudre soit par une réduction de la dose d’œstrogènes, soit par un changement de la voie d’administration des œstrogènes (passage de l’administration orale à l’administration transdermique).
Sources scientifiques (études et recherches) :
- Aegidius KL, Zwart JA, Hagen K, Dyb G, Holmen TL, Stovner LJ. Augmentation de la prévalence des céphalées chez les adolescentes et les femmes adultes ayant des règles précoces. Les études Head-HUNT. Eur J Neurol. 2011
- Aegidius K, Zwart JA, Hagen K, Schei B, Stovner LJ. Contraceptifs oraux et prévalence accrue des céphalées : l’étude Head-HUNT. Neurologie. 2006
- Aegidius KL, Zwart JA, Hagen K, Schei B, Stovner LJ. Traitement hormonal substitutif et prévalence des céphalées chez les femmes ménopausées. Étude Head-HUNT. Eur J Neurol. 2007
- Berkley KJ, Rapkin AJ, Papka RE. Les douleurs de l’endométriose. Science (New York, NY) 2005
- Bille B. Suivi sur 40 ans des enfants scolarisés souffrant de migraine. Céphalalgie. 1997
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Sources scientifiques avec liens Internet :
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- Migraine, une maladie de mieux en mieux connue, Inserm, 2020, https://www.inserm.fr/dossier/migraine/
Autres sources :
Sororifemme-Endométriose
Fondée en 2023, Sororifemme-Endométriose est une association ressource, proposant une boîte à outils pratique et bienveillante pour toutes les personnes atteintes d’endométriose.
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